Ce quartier de collines, qui évoque un peu San Francisco, accueillit dès 1887 la population étrangère délaissant la concession près du port. Ici se concentre tout l'héritage cosmopolite de Kobe : une bonne vingtaine d'ijinkan (maisons de négociants européens de style victorien) dont une douzaine se visitent, des rues en lacet, des cafés à l'européenne, des églises catholiques ou réformées, une mosquée, une synagogue et même un temple indien jaïn. Autre intérêt, c'est un quartier (de grande ville) en pente, une vraie rareté au Japon.