Sa grand-mère Eugénie a transmis à Eric Fernez sa passion pour la bonne cuisine, qu’il transmet à son tour à sa fille Emilie. Il lui a appris l’importance des bons produits, la générosité de la cuisine classique et la dimension supplémentaire que donne un vin à un plat. Sa connaissance des techniques d’antan fait renaître un riche passé. On y redécouvre les saveurs traditionnelles de produits tels que le pigeon, les pieds de cochon et la sole (à la manière de Fernand Point !), grâce à des recettes presque oubliées. Les sauces sont d’un raffinement sublime, comme ce consommé de queue de bœuf avec une truite mi-cuite, ou un jus de cuisson de canard intense avec un filet de cet animal et un remarquable nougat caramélisé. On n’y ménage pas ses efforts, ce dont témoigne la possibilité de faire son choix à la carte (pour des plats intemporels) ou dans la formule, qui suit les saisons. Quelle richesse ! Un restaurant où histoire et intimité se marient dans une élégance contemporaine et qui vous réserve un festin classique. Et lorsque le chef passera à votre table, n’hésitez pas à lui dire qu’Eugénie et Emilie peuvent être fières.